Suite de la partie I de cet article
Le dicton « or en haut, dollar en bas » qui s’est répété entre 2002 et 2008, s’est converti en une évidence pour les fonds d’investissements. Le dollar USD a chuté de 30% par rapport à ses principales devises concurrentes sur le marché financier. Pendant ce temps, l’or augmentait de 160% face à la devise américaine. Mais cette relation s’est rompue durant la crise financière. Car l’or a continué d’augmenter encore et encore et pendant ce temps, le dollar commençait à croitre aussi.
Que pourrait-on dire de l’actualité ? Selon les données historiques (les dernières 40 années), l’or a augmenté plus de fois qu’il n’a baissé (le double de fois) lorsque le dollar s’est affaiblit sur le marché des devises au lieu de se renforcer. Quand l’or a chuté avec force soit plus de 10% sur une période de 12 mois, le dollar avait augmenté dans 91% des cas.
Cependant, la majorité des traders mise que cette politique de l’or se maintiendra ferme jusqu’à la fin de l’année et que l’or continuera sa chute face au dollar en même temps que la valeur de la devise américaine augmentera face à l’euro, le yen, la livre sterling et le reste des devises.
Mais attention car depuis 1974, l’or et le dollar ont évolué ensemble dans la même direction durant 30% des cas. Et quand l’or monte et le dollar aussi (soit de 21% dans les quarante dernières années), leurs gains ont été en moyenne très supérieurs que lorsque le dollar avait chuté.
Quand l’or avait augmenté en même temps qu’un dollar fort, le métal jaune a été revalorisé de 24% annuel en moyenne contre 18% quand le dollar avait enregistré des baisses.
Les investisseurs tendent à acheter de l’or et des dollars quand ils craignent une crise. Bien que pas toujours… On pourrait citer un grand nombre de crises financières pendant lesquelles l’or n’avait pas augmenté face au dollar et les comparer celles de la brusque montée des prix de l’or après l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, le crash de Lehman Broters en 2008 ou l’effondrement de la zone euro en 2010.
Mais, depuis le début de l’année, les marchés financiers n’ont pas vu de signes de danger (jusqu’à présent). Comme le dit le banquier de placement Peter Weinberg dans ses déclarations pour le Financial Times, « je n’ai jamais vu un marché plus résistant que celui de maintenant en termes d’absorption de risques géopolitiques et financiers ».
Une telle auto satisfaction est précisément la raison pour laquelle l’or existe encore qu’elle que soit la prévision du dollar…