Les banques du « Gold Fixing » de Londres ont proposé des méthodes alternatives pour fixer le prix de l’or.
Les banques opératives du marché de l’or à Londres (London Gold Fixing) ont donné leur opinion quant aux processus de réforme de ce marché et proposent des tentatives de solutions pour l’établissement d’un nouveau système de fixation des prix. La proposition commune des banques comme la HSBC, la Barclays, la Société Générale et la Nova Scotia est basée sur l’établissement d’un président et d’un administrateur indépendant pour ce marché.
Cette proposition a été rendue publique quelques jours après la mise en place du nouveau système de cotation des prix du marché du métal argent (London Silver Fixing) qui lui aussi fonctionnait avec une méthode de double appel téléphonique et dont l’arrêt de ce procédé est imminent. Les adjudicataires de l’administration de ce nouveau marché, le « CME Group et Thomson Reuters » mettront en place un système de contrat électronique basé sur des enchères (enchères chronologiques et enchères dites « anglaises ») et ainsi éliminer les incitations à la manipulation des prix qui existaient jusqu’à présent et dont l’enquête n’est toujours pas terminée par les régulateurs.
Certains analystes parmi lesquels se trouve le chef de l’enquête de BullionVault pensent qu’il est nécessaire d’établir une modification semblable à celle du métal argent pour le marché de l’or. La nouvelle procédure sur les prix du métal argent se mettra en place le prochain 15 aout et servira ainsi de test pour les banques et les opérateurs de l’or à moins qu’ils adoptent avant une solution pour ce qui est appelé le « Gold Fixing ».
L’importance de ces changements pour la cotation du prix de l’or est vraiment exceptionnelle étant donné qu’il s’agit d’un marché qui brasse annuellement 18 milliards de dollars soit plus que celui du PIB des Etats-Unis et de l’Allemagne réunis. Une rénovation complète et intègre est nécessaire mais qui ne soit pas un simple changement sur le papier.