C’est vrai…
Souvent je vous annonce les scandales qui n’ont pas encore éclaté avec bien trop d’avance. Avoir raison, c’est bien, mais quand c’est trop tôt, cela peut faire des dégâts…
Dans le cas présent, je crois néanmoins important de diffuser la nouvelle : GPCC, le diminutif de Global Piracy & Counterfeiting Consultants (consultants en piraterie et contrefaçon globales) a tiré la sonnette d’alarme. Cette entreprise annonce un déferlement de pièces et de lingots de métaux précieux factices en provenance de Chine. Leur analogie : « une catastrophe ferroviaire qui attend de se produire ».
Déferlement de pièces et lingots factices en provenance de Chine
Le groupe donne l’exemple d’un faussaire qui, à lui seul, serait capable de produire un million de fausses pièces d’argent par année ; étendu à l’ensemble des faussaires, le problème concernerait plusieurs milliards de dollars par année. Tous les métaux précieux sont touchés.
Le problème majeur est que la technologie utilisée est si performante qu’un grand nombre de spécialistes se laissent abuser si le test consiste juste à examiner la pièce ; la seule manière d’avoir un jugement sûr consiste à peser ainsi qu’à appliquer des solutions chimiques coûteuses sur chaque pièce pour en avoir le coeur net.
Certes, le gouvernement chinois peut se montrer très dur envers ses citoyens qui bravent les lois ; cela se termine en général par des exécutions sommaires. Il existe à ce sujet une anecdote aussi vraie que croustillante.