Cela fait maintenant quelques mois que le gouvernement de la Côte d’Ivoire tente de légiférer sur l’orpaillage car, après la découverte de plusieurs mines dans l’ouest du pays, l’état est confronté à plusieurs problèmes.
En effet, il y a un an , suite à la découverte de mines d’or à Bobo-Niessoko, de nombreux chercheurs d’or venus des autres pays Africains (Burkina Faso, Niger, Liberia ect…) ont afflué dans la région. Les habitants de la région ne voient pas la chose d’un bon œil.
Outre le fait de prendre leurs ressources, les locaux reprochent également l’utilisation abusive de produits chimiques et toxiques pour les sols tels que le cyanure et le mercure qui détruisent les plantations de cacaoyers des agriculteurs de la région.
C’est en juillet 2013 que la fronde a atteint ses plus hauts sommets avec des affrontements entre les orpailleurs locaux et les étrangers faisant trois morts et des centaines de maisons vandalisées et incendiées.
Suite à cela, le gouvernement ivoirien a pris plusieurs mesures pour apaiser la région.
La première mesure interdit aux orpailleurs étrangers qui ne sont pas enregistrés au registre officiel du ministère en charge des mines d’exercer leurs activités dans le pays.
Le pays a également interdit l’utilisation de mines clandestines afin de rendre l’activité plus encadrée légalement et plus organisée. Le gouvernement a aussi légiféré sur l’utilisation de produits chimiques dangereux, en imposant l’utilisation de techniques acceptées internationalement qui respectent l’environnement.
La Côte d’Ivoire assure qu’elle mènera des contrôles et que des sanctions pénales seront prises en cas de non-respect des règles mises en place.