Le fixing des cours de l’or à Londres date de 95 ans. Ce rituel, presque centenaire, qui a lieu deux fois par jours (10h30 et 15heures), réuni quatre banques (Société générale, Bank of Nova Scotia, HSBC et Barclays).
Elles se rassemblent par téléphone (rencontre physique jusqu’en 2004), discutent, négocient et vendent de l’or, pour arriver à un prix d’équilibre.
Mais ce mécanisme, désuet pour certains, connaît ses limites aujourd’hui. En mai dernier, la banque Barclays s’est vue imposer une amende suite à la manipulation d’un de ces traders. Celui-ci, a essayé d’influer la fixation de l’or afin de ne pas franchir un seuil, ce qui lui évitait de payer un client.
Depuis, un organisme de contrôle, la Financial Conduct Authority (FCA), a procédé à des audites. Leurs conclusions indiquent qu’ils n’ont pas constaté de manipulations mais « qu’il est possible que des manipulations aient eu lieu ».
Lundi 7 juillet 2014, trente-quatre personnes (acteurs sur le marché de l’or) se sont réunies à Londres pour moderniser le fixing.
Durant cette réunion, les différents protagonistes se sont mis d’accord sur le fait d’avoir un prix de référence « fiable », « transparent » et « unique », mais également sur le fait qu’ils ne se prononcent pas pour un changement complet et nouveau. En clair, une amélioration du système de cotation actuel. Mais ils en ont également conclu qu’il est important d’étendre la collaboration au mécanisme afin que le fixing renvoie aux acteurs du marché.